5 questions sur la comptabilité

La notion de partie double est établie par les conventions comptables. Elle implique que chaque opération enregistrée en comptabilité se traduit par deux écritures de même montant, l’un au débit d’un compte, l’autre au crédit d’un autre compte. Pour certaines opérations, on débite un compte de résultat et on crédite un compte de bilan (ex: achat de marchandises et augmentation des dettes fournisseurs). Mais certaines opérations n’impactent que des comptes de bilan (ex : lorsqu’on paie une dette fournisseur, on débite le compte fournisseur et on crédite le compte banque).

Les comptes de bilan et de résultat sont des comptes de synthèse. Ils sont formés à partir des soldes débiteurs ou créditeurs des comptes de base, dits comptes en « T » du fait de leur présentation en partie double (débit/crédit) qui s’apparente à un « T ».

Le document sur lequel figurent tous les enregistrements comptables de l’exercice s’appelle le grand livre et celui qui permet de déterminer le résultat de l’exercice écoulé s’appelle le compte de résultat.

Les comptes du passif augmentent par le crédit et baissent par le débit. Il s’agit d’une convention comptable. Les comptes figurant au passif ne peuvent jamais avoir un solde débiteur (il s’agirait d’avoirs qui devraient être comptabilisés en actif).

Toute opération générant des flux de trésorerie ou ayant un impact sur la situation patrimoniale de l’entreprise doit être traduite en comptabilité. Dans cette hypothèse, l’entreprise « enlève » des liquidités de la caisse (compte d’actif qui baisse par le crédit) et les transfère sur son compte bancaire (compte d’actif qui augmente par le débit).