Expressions boursières

Ce proverbe fait une analogie entre le cours de la Bourse et le déroulement d’un conflit : il faut acheter lorsque la situation est critique (les bruits de canon sont de mauvais augure), car les cours seront au plus bas, puis vendre lorsque la situation devient favorable (le son du clairon annonce la fin des hostilités), faisant remonter les cours.

Sur les marchés il faut être capable de « couper ses positions », c’est-à-dire, de revendre ses actifs lorsque l’on a atteint son objectif, sachant qu’aucune hausse n’est éternelle et que les cours finissent toujours par baisser

Lorsque la sphère financière est pessimiste, lors d’une crise ou d’un krach, les filiales de groupes sont généralement moins atteintes que les maisons mères. Il est donc plus prudent d’investir dans les filiales plutôt que les maisons mères lors des périodes de trouble financier.

Aussi douloureux que cela puisse être, mieux vaut parfois vendre tout de suite des actions dont le cours chute, et enregistrer une moins-value limitée, que de conserver des actions en baisse dans l’espoir que leur cours remonte et risquer de subir une moins-value beaucoup plus importante ultérieurement.
En même temps, on sait qu’il faut savoir faire le dos rond en cas de tempête boursière et accepter des moins-values latentes.

Il vaut mieux acheter en se fondant sur une rumeur laissant espérer une hausse du cours d’un actif, avant que le reste des investisseurs ne se décide aussi à acheter et que le cours ne commence à monter. Au contraire, lorsque cette rumeur est confirmée et devient donc une « nouvelle », le cours de l’action se stabilise et on peut vendre son action à bon prix. (C’est seulement en prenant le pari d’acheter alors que l’évolution de l’actif est incertaine qu’on peut espérer faire un profit). Mais attention à ne pas commettre de délit d’initié !

Pour ne pas risquer de perdre toutes ses économies en investissant dans un seul placement, il est préférable de diversifier ses investissements afin de diminuer le risque.

Il ne faut pas s’attacher à une action qui a déjà beaucoup monté en espérant que son cours continue à la hausse. Une fois l’objectif atteint, il vaut mieux « couper ses positions », c’est-à-dire revendre ses actifs, bien qu’il soit très tentant de laisser continuer les profits à s’accumuler.

La Bourse connaît des phénomènes de bulles spéculatives : le cours des actions de certains secteurs fait l’objet d’un engouement soudain des marchés et augmente énormément, avant que les investisseurs ne se rendent compte que ces cours sont surévalués et que ceux-ci s’écroulent.

Il vaut mieux prendre rapidement ses profits et avoir fait une plus-value plutôt que de laisser « courir » ses positions au risque de réaliser une moins-value plus tard.

Même si le marché nous semble sous-évaluer injustement une action, on ne peut pas garder éternellement dans son portefeuille une action dont le cours chute fortement au risque de perdre tout son investissement. Keynes a d’ailleurs dit : « Les marchés financiers peuvent rester irrationnels plus longtemps que vous ne pouvez rester solvable ».