Le football et l’argent

Les trois options sont possibles, et dépendent de la négociation entre les clubs.

Les transferts à deux et trois chiffres - en millions - ne représentent en réalité qu’une infime partie de la totalité.

La couverture médiatique du très haut niveau crée une distorsion et on a tendance à croire que les footballeurs « gagnent très bien leur vie ». En réalité, 45 % des joueurs dans le monde gagnent moins de 1 000 $ par mois.

La Chine est notamment un marché télévisuel prioritaire, et le Real Madrid dispute des matchs le dimanche à midi (heure espagnole) afin qu’ils puissent être visionnés dans l’Empire du Milieu.

La billetterie, qui comprend les tickets et les abonnements vendus, est une source de revenus secondaire aujourd’hui. Sa part est très variable selon les clubs mais reprèsente environ 20 % des revenus d'un club à l'échelle européenne. Les droits TV (40 %) et le sponsoring/merchandising (40 %) sont les principaux contributeurs désormais.

Les montants deviennent colossaux dans le cadre de gros transferts.

Mais le portugais n’est pas le sportif qui perçoit le plus de contrats publicitaires au monde. Cette place revient à Roger Federer (tennis). La légende helvète perçoit un montant annuel de 55 millions €.

Cela peut paraître surprenant, mais c’est dû au fait que le football US est le sport numéro 1 dans le marché télévisuel numéro 1 au monde (États-Unis). Ils sont six dans le top 20 alors que les footballeurs sont au nombre de deux.

Il s’agit du contrat de « sponsoring » le plus élevé dans le monde du football. A titre de comparaison, Nike ne verse « que » 25 millions € au PSG.

Les premiers matchs payants sont organisés à Porte Dauphine (Paris) par le « Standard Athtletic Club » dans les années 1890.